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Installation pas à pas de Nagios

Installation pas à pas de Nagios
Trêve de blabla, entrons directement dans le vif du sujet avec l'installation du système
d'exploitation et des pré-requis systèmes qui vont servir de base à notre serveur de supervision.
Avant de commencer
L’installation de Nagios est à réserver à des utilisateurs ayant des bases en système d'exploitation GNU/Linux. Si ce n'est pas le cas, je vous conseille de vous tourner vers FAN (Fully Automated Nagios), une distribution Linux avec les outils Nagios mais aussi Centreon pré-installés.
Installation du système d'exploitation GNU/Linux
J'ai choisi d'utiliser la distribution Ubuntu Server
Edition 10.04 LTS. Sans juger de la qualité
technique de cette distribution, je trouve que le
support Francophone est très bien fait notamment
par le biais de site comme
Ubuntu-fr. Comme je le dis souvent sur mon blog, il est important d’utiliser une distribution avec laquelle on est “à l’aise”.
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Il faut donc commencer par télécharger cette version sur un des serveurs. A moins d'être complètement allergique à l'éditeur de texte "vi", je vous conseille une installation standard, c'est à dire sans interface graphique Gnome/KDE/Xfce.
Installation de pré-requis système
On commence par mettre à jour le système en saisissant les commandes suivantes:
      # sudo aptitude update
      # sudo aptitude safe-upgrade
Dans cette série d'articles nous allons avoir besoin de compiler des sources de logiciels, il faut donc dans un premier temps installer le package "build-essential" qui comporte les librairies de développement de bases:
      # sudo aptitude install build-essential
Nagios offre aux utilisateurs une interface de type Web. Il faut donc installer un serveur HTTP sur notre machine de supervision. On ne va pas être très original... On va utiliser Apache 2. Bien qu’il soit possible d’utiliser des solutions plus légères et rapide comme Nginx.
      # sudo aptitude install apache2 wget
Certaines librairies sont également nécessaires au bon fonctionnement de Nagios et de ces plugins :
# sudo apt-get install bind9-host dnsutils libbind9-60 libdns66 libisc60 libisccc60 libisccfg60 liblwres60 libradius1 qstat radiusclient1 snmp snmpd
Pour tester votre serveur Web, il faut commencer par le lancer...
      # sudo apache2ctl start
Puis on ouvre un navigateur Web sur un PC connecté en réseau à votre serveur et on saisie l’URL suivante: http://<adresse_ip_serveur>. Une page de bienvenue devrait s’afficher.
On installe les librairies qui serviront à Nagios pour afficher de beaux diagrammes de votre réseau:
# sudo aptitude install libgd2-noxpm-dev libpng12-dev libjpeg62 libjpeg62-dev
Pour des raisons évidentes de sécurité, le processus Nagios ne sera pas lancé en root (droit administrateur). Nous allons créer un utilisateur système nommé nagios et un groupe associé également nommé nagios. Le groupe nagios comprendra les utilisateurs nagios et www-data (utilisateur avec lequel le serveur Apache est lancé par défaut).
      # sudo /usr/sbin/useradd nagios
      # sudo passwd nagios
      # sudo /usr/sbin/groupadd nagios
      # sudo /usr/sbin/usermod -G nagios nagios
      # sudo /usr/sbin/usermod -G nagios www-data
Il est maintenant temps de passer au chose sérieuse en installant le coeur de notre système: le logiciel Nagios. A l'heure ou je rédige cette procédure d’installation, la dernière version de Nagios est la 3.2.3 (à adapter si une nouvelle version est disponible).
Téléchargement des sources de Nagios
Il faut dans un premier temps se rendre à la page officielle des téléchargements, puis noter les derniers numéro de version de Nagios et des plugins Nagios (respectivement 3.2.3 et 1.4.14 lors de la rédaction de ce billet).
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Ensuite, on télécharge ces versions sur notre serveur (pour simplifier l'installation, on passe les commandes en mode root):
# sudo -s
# cd /usr/src
# wget http://prdownloads.sourceforge.net/sourceforge/nagios/nagios-3.2.3.tar.gz
# wget http://prdownloads.sourceforge.net/sourceforge/nagiosplug/nagios-plugins-1.4.15.tar.gz

Compilation de Nagios depuis les sources
On commence par décompresser les sources:
      # tar xzf nagios-3.2.3.tar.gz
      # cd nagios-3.2.3
Nous allons lancer la compilation grâce aux commandes suivantes:
      # ./configure --with-command-group=nagios
...
General Options:
-------------------------
Nagios executable: nagios
Nagios user/group: nagios,nagios
Command user/group: nagios,nagios
Embedded Perl: no
Event Broker: yes
Install ${prefix}: /usr/local/nagios
Lock file: ${prefix}/var/nagios.lock
Check result directory: ${prefix}/var/spool/checkresults Init directory: /etc/init.d
Apache conf.d directory: /etc/apache2/conf.d
Mail program: /bin/mail
Host OS: linux-gnu
# make all
# make install
# make install-config
# make install-commandmode

On installe ensuite le script de démarrage pour que Nagios se lance automatiquement avec votre serveur de supervision:
      # make install-init
      # ln -s /etc/init.d/nagios /etc/rcS.d/S99nagios
Il faut ensuite installer l’interface Web:
# make install-webconf
# sudo htpasswd -c /usr/local/nagios/etc/htpasswd.users nagiosadmin
REMARQUE: Saisir le mot de passe pour le compte nagiosadmin de l'interface Web
# /etc/init.d/apache2 reload
Compilation des plugins Nagios depuis les sources
De base, Nagios est livré sans aucune extension (plugin). Il faut donc installer les plugins standards permettant de surveiller les machines de son réseau.
# sudo aptitude install fping libnet-snmp-perl libldap-dev libmysqlclient-dev libgnutls-dev libradiusclient-ng-dev
# cd /usr/src
# tar xzf nagios-plugins-1.4.15.tar.gz

      # cd nagios-plugins-1.4.15
      # ./configure --with-nagios-user=nagios --with-nagios-group=nagios
      # make
      # make install
Installation automatique depuis un script
Il y a plusieurs méthodes pour installer Nagios, le système de supervision libre, sur un nouveau serveur. La plus simple est d'utiliser les dépôts officiels de votre distribution GNU/Linux, avec le désavantage de ne pas avoir les dernières versions disponibles. La seconde que nous avons vu dans le chapitre précédant permet d’effectuer une installation depuis les sources.
Je vous propose dans ce chapitre une troisième voie, qui mixe la simplicité de la première méthode et la finesse de la seconde. J'ai en effet développé un petit script (sous licence GPL) permettant d'automatiser l'installation d'un serveur Nagios complet sur une distribution GNU/ Linux Ubuntu (j'ai validé le script sur Ubuntu Desktop et Ubuntu Server). Libre à vous de modifier ce script pour l'adapter à vos besoins. Si des âmes charitables veulent modifier le script pour l'adapter à d'autres distribution GNU/Linux ou BSD, je suis preneur pour les mettre en téléchargement sur Internet.
Récupération du script d’installation automatique
On lance la commande suivante pour télécharger le script sur son serveur et le rendre exécutable:
# wget http://svn.nicolargo.com/nagiosautoinstall/trunk/nagiosautoinstall-ubuntu.sh # chmod a+x nagiosautoinstall-ubuntu.sh
PS: vous pouvez télécharger le script directement par l'URL suivante:
http://svn.nicolargo.com/nagiosautoinstall/trunk/nagiosautoinstall-ubuntu.sh
Exécution du script d’installation automatique
Il suffit ensuite de lancer le script et de répondre aux questions posées par le système:
      # sudo ./nagiosautoinstall-ubuntu.sh
Informations sur l'installation
Dans la version actuelle du script la configuration finale est la suivante:
Nagios Core version
Nagios Plugins version
Utilisateur système:
Groupe système:
3.2.3
1.4.15
nagios
nagios
      URL de l'interface Web:  http://localhost/nagios/
      Utilisateur pour l'interface Web: nagiosadmin
Premier test de Nagios
Nagios est distribué avec une configuration initiale opérationnelle (elle permet notamment de surveiller... son serveur de supervision).
Nous allons donc tester les fichiers de configuration grâce à la commande suivante:
      # /usr/local/nagios/bin/nagios -v /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg
Si tout ce passe bien vous devriez avoir le message suivant qui s"affiche:
Total Warnings: 0
Total Errors: 0
Things look okay - No serious problems were detected during the pre-flight check
Ensuite, on peut lancer le serveur Nagios:
      # /etc/init.d/nagios start
Si le message suivant s'affiche, vous pouvez l’ignorer, ce n'est pas important...
      Starting nagios:No directory, logging in with HOME=/
Il ne reste plus qu'à lancer un navigateur Web sur un PC de votre réseau et à saisir l'URL suivante (attention de bien mettre le / à la fin de l’URL):
http://<adresse_IP_serveur>/nagios/
Après une bannière d'authentification (login: nagiosadmin / password: <votremotdepasse>), vous devriez voir s'afficher:
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En cliquant sur le lien "Hostgroup Overview", vous devriez voir la supervision de votre serveur:
Puis le détail des services supervisés en cliquant sur "localhost":
Vous pouvez dès à présent configurer Nagios à votre besoin.
Maintenir à jour son serveur Nagios, la
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méthode manuelle
Quand une nouvelle version de Nagios est mise à disposition, il est conseiller de mettre à jour vos serveurs de supervision. Ce chapitre a pour but de détailler la procédure à suivre pour mettre à jour son serveur Nagios entre une version 3.x et une version 3.y (pour une migration entre une version 2.x et une version 3.y, vous pouvez consulter ce tutorial).
Backup de l'ancienne version
Il est préférable de sauvegarder son ancienne configuration... au cas ou..
# cd /tmp
# tar zcvfh ./nagios-backup.tgz /usr/local/nagios --exclude var/ archives
# cp /usr/local/nagios/share/side.php side.php.MODIF

Si quelque chose se passe mal au niveau de la mise à jour, il sera toujours possible de revenir en arrière en saisissant les commandes suivantes:
      # cd /tmp
      # tar zxvf ./nagios-backup.tgz
Téléchargement de la dernière version de Nagios
Il faut au préalable des opérations suivantes, se loguer en tant qu'utilisateur nagios afin que les fichiers soient générés avec les bons droits.
      # sudo - nagios
Puis télécharger la dernière version stable (3.2.0 au moment de l'écriture de ce billet).
# mkdir src
# cd src
# wget http://prdownloads.sourceforge.net/sourceforge/nagios/nagios- 3.2.0.tar.gz

Compilation et installation
On décompresse puis on lance la compilation:
      # tar zxvf nagios-3.2.0.tar.gz
      # cd nagios-3.2.0
      # ./configure --with-command-group=nagios
      # make all
Si la compilation se termine sans erreur, vous pouvez l'installer sur votre système, sinon je vous conseille de poster votre erreur dans le forum officiel de Nagios:
      # make install
      # cp /usr/local/nagios/share/side.php /tmp/side.php.DEFAULT
      # cp /tmp/side.php.MODIF /usr/local/nagios/share/side.php
Vérification de la configuration et redémarrage de Nagios
On va dans un premier temps vérifier que nos fichiers de configurations sont compatibles avec cette nouvelle version:
      # /usr/local/nagios/bin/nagios -v /usr/local/nagios/etc/nagios.cfg
Si vous avez ce rapport à la fin: Total Warnings: 0
Total Errors: 0
C’est que tout est
OK !
Finalement on relance Nagios (en repassant en mode root) dans la nouvelle version:
      # /etc/init.d/nagios restart
Mise à jour des plugins de Nagios
Comme vous le savez tous (ou pas), Nagios est composé d'un coeur (Nagios le bien nommé actuellement en version 3.x) et de packages d'extensions (NDO, Nagios-plugins...).
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Voici une simple procédure à suivre pour mettre à jour les plugins dans Nagios.
Téléchargement des plugins
Il faut au préalable des opérations suivantes, se loguer en tant qu’utilisateur nagios afin que les fichiers soient générés avec les bons droits.
Sur Fedora:
su -l nagios
Sur Ubuntu ou Debian:
      sudo -s nagios
Puis télécharger la dernière version stable des plugins (1.4.12 au moment de l’écriture de ce billet).
mkdir src
cd src
wget http://heanet.dl.sourceforge.net/sourceforge/nagiosplug/nagios-plugins-1.4.12.tar.gz tar zxvf nagios-plugins-1.4.12.tar.gz
cd nagios-plugins-1.4.12

Mise à jour des plugins
On commence par compiler les plugins:
      ./configure
      make
puis on installe en lieu et place des anciens plugins:
      make install
      exit
Certains plugins (check_dhcp) nécessitent les droits root pour être installés:
      su - root
      make install-root
      exit
Redémarrage de Nagios
Afin que les plugins soit pris en compte, il faut redémarrer Nagios en utilisant les commandes suivantes:
Sur Fedora:
      service nagios restart
Sur Ubuntu ou Debian:
      /etc/init.d/nagios restart
Et voili, un beau Nagios et ses plugins à jour !
Maintenir à jour son serveur Nagios, la méthode automatique
Aprés l'installation automatique, voici un nouveau script shell "maison" permettant de mettre simplement à jour votre serveur Nagios (core et plugins inclus).
Ce script est une synthése des articles "Comment mettre à jour son serveur Nagios ?" et "Mise à jour des plugins Nagios". Il ne doit être utilisé que si vous avez installé Nagios à partir de cette procédure ou de ce script d'installation automatique.
Le script est distribué sous licence GPL. Libre à vous de le modifier pour l'adapter à vos besoins. Si des âmes charitables veulent modifier le script pour l'adapter à d'autres distribution GNU/Linux ou BSD, je suis preneur pour les mettre en téléchargement sur mon serveur.
Récupération du script
On lance la commande suivante pour télé-charger le script sur son serveur et le rendre exécutable:
wget http://svn.nicolargo.com/nagiosautoinstall/trunk/nagiosautoupdate-ubuntu.sh chmod a+x nagiosautoupdate-ubuntu.sh
PS: vous pouvez télécharger le script directement par l'URL suivante:
http://svn.nicolargo.com/nagiosautoinstall/trunk/nagiosautoupdate-ubuntu.sh
Lancement du script
Il suffit ensuite de lancer le script et de répondre aux questions posées par le système:
      sudo ./nagiosautoupdate-ubuntu.sh
Et si la mise à jour se passe mal ?
Le script archive la configuration n-1, il suffit donc d'ouvrir un terminal et de saisir les commandes suivantes pour revenir dans l'ancienne version:
      cd /
      sudo tar zxvf /tmp/nagios-backup.tgz
Informations sur la mise à jour
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Dans la version 0.1 du script la mise à jour se fera vers:
Nagios Core version 3.2.3 Nagios Plugins version 1.4.15
Configuration de Nagios
Le passage en version 3.0 de Nagios (l'outil de monitoring système et réseau) a apporté son lot de nouveautés. L'une d'elle est la réorganisation des fichiers de configuration. Nous allons dans ce billet détailler cette structure et préparer notre configuration de Nagios pour qu'elle soit facile à administrer...
Arborescence des fichiers de configuration
Si vous avez suivi ce tutorial pour l'installation de Nagios 3 depuis les sources, vos fichiers de configuration (fichiers se terminant avec l'extension .cfg) se trouve sous le répertoire/usr/local/ nagios/etc/.
Personnellement, j'utilise la structure suivante:
cgi.cfg
> Définition des paramètres des scripts CGI. Vous pouvez utiliser le fichier fourni par défaut par Nagios.

nagios.cfg
> Fichier de configuration de Nagios. A modifier par vos soins selon votre configuration et l'arborescence choisie. Vous pouvez partir du fichier fourni en standard par Nagios et le modifier selon votre configuration.

resource.cfg
> Définition des ressources externes. Vous pouvez utiliser le fichier fourni par défaut par Nagios.

objects/
> C'est dans ce sous-répertoire que sont centralisé les définitions des machines et services à surveiller part votre serveur Nagios.

objects/commands.cfg
> C'est là que nous allons définir les commandes utilisées par Nagios pour interroger vos machines. Vous pouvez partir du fichier fourni en standard par Nagios et le modifier selon votre configuration.

objects/contacts.cfg
> Dans ce fichier, il faut configurer les contacts pouvant être prévenu en cas d'alerte. Vous pouvez partir du fichier fourni en standard par Nagios.

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objects/hostclients.cfg
> Ce fichier est à créer, il comportera la définition de toutes vos machines clients à surveiller (c'est à dire les postes utilisateurs). Ce fichier n'existe pas dans la structure de base de Nagios.

objects/hostservers.cfg
> Ce fichier est à créer, il comportera la définition de toutes vos machines serveurs à surveiller (c'est à dire les serveurs Web, DNS, DB...). Ce fichier n'existe pas dans la structure de base de Nagios.

objects/localhost.cfg
> Ce fichier est là pour que Nagios puisse surveiller le serveur sur lequel il est installé (localhost). Vous pouvez partir du fichier fourni en standard par Nagios.

objects/templates.cfg
> C'est le fichier ou se trouve la définition des "templates". Vous pouvez partir du fichier fourni en standard par Nagios.

objects/timeperiods.cfg
> Ce fichier défini les périodes de temps. Vous pouvez partir du fichier fourni en standard par Nagios.

objects/network.cfg
> Ce fichier est à créer, il comporte la définition de toutes les machines composant l'infrastructure de votre réseau (routeur, switch ou hub, borne Wifi ...)

C'est une bonne base de départ mais vous pouvez l'adapter en fonction de vos besoins (par exemple avec un découpage plus fin au niveau des hosts).
Attention aux droits sur ces fichiers. Il doivent être lisible par l'utilisateur système avec lequel le daemon Nagios est lancé (user nagios par défaut). Pour être sur de ne pas avoir de problème, je vous conseille de taper les commandes suivantes quand vous avez fini la configuration de vos fichiers:
      # cd /usr/local/nagios/etc
      # chown -R nagios *
Configuration des fichiers cgi.cfg, nagios.cfg et resource.cfg
Ces 3 fichiers définissent la configuration "maître" de Nagios. Ils sont donc à configurer de manière préalable à tous les autres fichiers .cfg.
Configuration de Nagios: nagios.cfg
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Ce fichier défini comment Nagios doit fonctionner. Il dispose de nombreuses options. Je vous conseille donc de partir du fichier fourni en standard et de modifier les sections suivantes. Modifier le fichier ou les logs du processus Nagios seront écrits (vous pouvez laisser la valeur par défaut).
      log_file=/var/log/nagios.log
Attention, ce fichier doit être en lecture/écriture l'utilisateur avec lequel le daemon Nagios est lancé (user nagios par défaut).
La deuxième chose à faire est de définir l'arborescence des fichiers de configuration. Dans notre cas, cela donne:
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/commands.cfg
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/contacts.cfg
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/hostclients.cfg
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/hostservers.cfg
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/localhost.cfg
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/templates.cfg
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/timeperiods.cfg
      cfg_file=/usr/local/nagios/etc/objects/network.cfg
Les options suivantes permettent de configurer l'utilisateur et le groupe système utilisés pour lancer Nagios. Je vous conseille de laisser les valeurs par défaut (sinon il faut créer les utilisateurs).
      nagios_user=nagios
      nagios_group=nagios
Je vous laisse consulter les autres options de ce fichier.
Configuration des CGI: cgi.cfg
Comme vous le savez, Nagios se base sur une interface Web pour générer ses rapports. Cette interface Web est générée dynamiquement par des scripts CGI. Le fichier cgi.cfg à pour but de configurer ces CGI selon votre configuration. Là encore, je vous conseille de partir du fichier fourni par défaut.
On commence par définir l'emplacement du fichier nagios.cfg. En effet ce dernier doit être lisible par les CGI.
      main_config_file=/usr/local/nagios/etc/nagios.cfg
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On peut ensuite configurer l'URL avec laquelle on va accéder au serveur Web de Nagios. Si par exempel vous voulez y accéder par l'adresse http://monboserveurnagios.com/nagios, il faut éditer l'option:
      url_html_path=/nagios
Enfin, il est fortement conseiller d'utiliser une authentification (même si c'est une basique authentification HTTP) pour accéder à Nagios:
      use_authentication=1
      authorized_for_system_information=admin
Configuration des ressources externes: resource.cfg
Nagios utilise un système de plugins. Le fichier resources est là pour définir ou sont ces plugins. Le fichier fourni en standard défini un moyen pour accèder aux plugins standards:
      $USER1$=/usr/local/nagios/libexec
Libre à vous d'ajouter d'autres répertoires de plugins.
Configuration des objets
Entrons dans le vif du sujet avec la définition des fichiers de configuration des objets composants notre réseau à surveiller. On commence par les fichiers génériques: commands.cfg, contacts.cfg, templates.cfg et timeperiods.cfg
Vous pouvez utiliser les fichiers fournis en standard avec Nagios. Pour l'adapter à notre besoin, j'ai juste modifié le fichier templates.cfg pour y ajouter les templates suivants:
Un premier template pour les machines de type Linux:
       # Linux host definition template - This is NOT a real host, just a template!
       define host{
             name linux-host ; The name of this host template
             use generic-host ; This template inherits other values from the generic-
             host template
             check_period 24x7 ; By default, Linux hosts are checked round the clock
             check_interval 5 ; Actively check the host every 5 minutes
             retry_interval 1 ; Schedule host check retries at 1 minute intervals
             max_check_attempts 10 ; Check each Linux host 10 times (max)
             check_command check-host-alive ; Default command to check Linux hosts
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}
notification_period workhours ; Linux admins hate to be woken up, so we only notify during the day
; Note that the notification_period variable is being overridden from
; the value that is inherited from the generic-host template! notification_interval 120 ; Resend notifications every 2 hours notification_options d,u,r ; Only send notifications for specific host states

contact_groups admins ; Notifications get sent to the admins by default
register 0 ; DONT REGISTER THIS DEFINITION - ITS NOT A REAL HOST, JUST A
TEMPLATE!
action_url /nagios/pnp/index.php?host=$HOSTNAME ; PNP
Un autre pour les machines Apple et BSD:
       # BSD host definition template - This is NOT a real host, just a template!
       define host{
name bsd-host ; The name of this host template
use linux-host ; This template inherits other values from the generic- host template

       }
       # Apple host definition template - This is NOT a real host, just a template!
       define host{
             name apple-host ; The name of this host template
             use bsd-host ; This template inherits other values from the generic-host
             template
}
Pour les machines sous Windows:
define host{
name windows-host ; The name of this host template
use generic-host ; Inherit default values from the generic-host template check_period 24x7 ; By default, Windows servers are monitored round the clock
check_interval 5 ; Actively check the server every 5 minutes retry_interval 1 ; Schedule host check retries at 1 minute intervals max_check_attempts 10 ; Check each server 10 times (max)
check_command check-host-alive ; Default command to check if servers are "alive"
notification_period 24x7 ; Send notification out at any time - day or night
notification_interval 30 ; Resend notifications every 30 minutes notification_options d,r ; Only send notifications for specific host states
contact_groups admins ; Notifications get sent to the admins by default register 0 ; DONT REGISTER THIS - ITS JUST A TEMPLATE

}
Et enfin pour les machines composant votre infrastructures réseaux:
define host{
name network-host ; The name of this host template
use generic-host ; Inherit default values from the generic-host template check_period 24x7 ; By default, switches are monitored round the clock check_interval 5 ; Switches are checked every 5 minutes
retry_interval 1 ; Schedule host check retries at 1 minute intervals max_check_attempts 10 ; Check each switch 10 times (max)
check_command check-host-alive ; Default command to check if routers are "alive"
notification_period 24x7 ; Send notifications at any time notification_interval 30 ; Resend notifications every 30 minutes notification_options d,r ; Only send notifications for specific host states
contact_groups admins ; Notifications get sent to the admins by default register 0 ; DONT REGISTER THIS - ITS JUST A TEMPLATE

}
Définition des machines réseaux: network.cfg
On va utiliser le template network-host et définir chaque noeud de votre réseau (routeur, switch...). Il faut bien sur que ces machines est une adresse IP. Les services à surveiller dépendent de votre configuration (par exemple la MIB des routeurs Cisco est très verbeuse). Par défaut Nagios "pingue" les machines et affiche leur status (UP/DOWN). Mais on peut allre bien plus loin, apr exemple en mettant des alertes si un interface réseau est saturé, si la charge CPU de votre Firewall devient trop grande...
On utilise l'option hostgroups pour insérer le serveur dans le groupe monreseau. Un exemple de définition pour un routeur Cisco et un switch réseau:
       define host{
             use network-host
             host_name monboswitch
             alias Switch réseau 100 Mbps
             address 192.168.0.254
             hostgroups monreseau
}
       define host {
             use network-host
             host_name monborouteur
             alias Routeur acces Internet
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}
address 192.168.0.1
parents monboswitch
hostgroups monreseau
Pour surveiller sa liaison Internet, le plus simple est de pinguer sur Internet un serveur digne de confiance (style www.google.fr):
       define host{
             use network-host
             host_name internet
             alias Liaison Internet (ping Google)
             address www.google.fr
             parents monborouteur
             hostgroups monreseau
}
Définition des machines serveurs: hostservers.cfg
On va utiliser un des templates (linux|bsd|apple|windows)-host et définir tous les serveurs de votre réseau. Pour chaque serveur, on va définir dans le même fichier (c'est une nouveauté par rapport à Nagios 2.x) les services à surveiller (par exemple on va vérifier que le serveur Web est bien lancé grâce au plugin check_http).
On utilise également l'option hostgroups pour insérer le serveur dans le groupe messerveurs.
       define host{
             use linux-host
             host_name monboserveur
             alias Serveur Web
             address 192.168.0.100
             parents monboswitch
             hostgroups messerveurs
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monboserveur
             service_description HTTP
             check_command check_http!8080
}
Définition des machines clientes (utilisateurs): hostclients.cfg
On va utiliser un des templates (linux|bsd|apple|windows)-host et définir toutes les machines
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clients de votre réseau.
On utilise également l'option hostgroups pour insérer le serveur dans le groupe mesclients (il est possible de faire appartenir un même host à plusieurs groupes en listant dans les même options les différents groupes séparés par des virgules).
       define host{
             use apple-host
             host_name monboportable
             alias MacBookPro
             address 192.168.0.200
             parents monboswitch
             hostgroups mesclients
}
       define host{
             use linux-host
             host_name monbopc
             alias Ubuntu
             address 192.168.0.201
             parents monboswitch
             hostgroups mesclients
}
Durées et fréquences des checks
Pour surveiller votre réseau, Nagios utilise un certain nombre d'objets (machines, services, contacts...). Par défaut, un objet hérite une grande partie de ses paramètres du template nommé "generic-*". Nous allons dans ce billet nous focaliser sur les notions de temps et de fréquences de ces objets.
Pour rappel, à un instant t, un objet peut avoir un des les états suivants:
OK: tout va bien, votre objet fonctionne correctement
WARNING: votre objet ne fonctionne pas nominalement CRITICAL: votre objet ne fonctionne plus
UNKNOWN: impossible de déterminer l'état de votre objet
Un exemple: imaginons un service qui surveille la débit de votre liaison Internet...
OK: le débit est inférieure à 70% de la bande passante totale
WARNING: la débit est supérieure à 70% de la bande passante totale
CRITICAL: la liaison Internet est DOWN (plus de connectivité avec Internet) UNKNOWN: impossible de récupérer les valeurs du débit
Définition de la période d'activité d'un objet
La variable check_period permet de définir l'intervalle de temps durant lequel l'objet est actif. On définie une période de temps en utilisant la structure timeperiod.
Par exemple pour définir une période de temps correspondant aux heures ouvrées de votre entreprise vous pouvez utiliser la définition suivante:
       define timeperiod {
             timeperiod_name workhours
             alias Heures ouvrées
             monday 09:00-18:00 ; Lundi
             tuesday 09:00-18:00; Mardi
             wednesday 09:00-18:00; Mercredi
             thursday 09:00-18:00; Jeudi
             Friday 09:00-18:00; Vendredi
}
La déclaration de cette période de temps dans notre objet (par exemple un service) se fera ainsi:
       define service {
             ...
             check_period workhours
}
Définition des intervalles de vérification d'un objet
Quand on se trouve dans une période d'activité d'un service, plusieurs paramètres rentrent en jeu pour fixer la durée et la fréquence des vérifications (checks) du objet en question. Quand un objet est OK, il est vérifié toutes les check_interval minutes. Si il passe WARNING, CRITICAL ou UNKNOWN, il est alors vérifié max_check_attempts fois à un intervalle deretry_interval minutes. Si l'état de l'objet n'est pas revenu à OK au bout desmax_check_attempts essais, l'intervalle de vérification redevient de check_interval minutes...
Je sais ce n'est pas très simple mais ce schéma devrait vous aider à comprendre.
page29image544
Un exemple de paramètrage avec un valeur de check_interval (quand tout va bien) à 10 minutes puis un retry_interval (quand cela commence à aller mal) à 2 minutes et un nombre de max_check_attempts à 3:
       define service {
             ...
             check_interval 10
             retry_interval 2
             max_check_attempts 3
}
Et les notifications ?
Il existe des variables permettant de fixer comment les notifications sont remontés aux administrateurs.
La première variable est first_notification_delay. Elle permet de définir le temps (en secondes) que Nagios doit attendre avant d'envoyer une notification quand un objet passe d'un état OK à un état WARNING, CRITICAL ou UNKNOWN. Une valeur de 0 permet d'envoyer la notification dès ce changement d'état. La variable notification_interval permet, en cas de problème sur
un objet, de fixer l'intervalle de temps (en minutes) entre deux notifications. Pour que Nagios n'envoie qu'une seule fois une alerte, il faut fixer cette variable à 0.
Par exemple, pour que la première notification se fasse immédiatement, sans répétition, un objet doit être défini ainsi:
       define service {
             ...
             first_notification_delay 0
             notification_interval 0
}
Nagios et les greffons (aka plugins)
A mes yeux, la principale force de Nagios est sa grande modularité qui lui permet de s'adapter aux besoins des utilisateurs. Il est ainsi possible de surveiller un grands nombres de paramètres sur les machines de votre réseau. Nous allons dans ce billet évoquer les différentes méthodes que l'on peut utiliser pour récupérer ces informations.
Le protocole SNMP
C'est LE protocole pour la gestion de réseaux. Basée sur UDP (port 161), ce protocole de communication permet la remontée d'informations stockées dans la table MIB ("Management Information Base") des machines. SNMP se base sur une architecture client (Nagios) / serveur (la machine à surveiller). Il est donc nécessaire que vos machines soient compatibles SNMP. C'est le cas de la plupart des équipements réseaux de type routeurs, commutateurs Ethernet...
Sur les serveurs de type Linux, il suffit d'installer le daemon snmpd de la suite Open-SNMP. Sur Windows, il est également possible d'installer le daemon Net-SNMP. Enfin, Mac OS X inclue un daemon SNMP (UCD-SNMP), il suffit de suivre cette procédure pour l'activer.
Les plugins locaux
En standard, SNMP ne remonte que des informations systèmes basiques. Pour aller plus loin et surveiller des processus plus complexe, Nagios à mis en place un système de type plugins locaux. Un plugin local est un script localisé sur le serveur Nagios (/usr/lib/nagios/plugins sous Linux, c'est pour cela que l'on dit qu'il est local).
Ce script, lancé à la demande de Nagios, doit retourner un code dont la signification est la suivante:
Code0:OK-Toutvabien Code 1: WARNING - Alerte
Code 2: CRITICAL - Alerte critique
Code 3: UNKNOWN - Problème lors de l'exécution du plugin
En plus de ces codes, un plugins peut fournir d'autres informations (sous la forme d'une chaine de caractères) qui seront affichées à coté du statut de la machine.
Les plugins actifs avec NRPE
A la différence des plugins locaux, le plugin NRPE permet l'exécution de plugins dit actifs directement sur les machines à surveiller.
L'architecture est la suivante (schéma trouvé sur le site officiel de Nagios):
page32image376
Avec NRPE, la demande d'exécution d'un plugin actif est faite à l'initiative du serveur Nagios. La procédure interne est la suivante:
le serveur Nagios demande l'exécution du plugin P sur la machine H
le daemon NRPE hébergé sur la machine H, reçoit la requête d'exécution du plugin P le plugin P est exécuté sur la machine H
le daemon NRPE de la machine H envoie le résultat du plugin P au serveur Nagios le serveur Nagios interprète les résultats retournés par le pugin P
Les plugins passifs avec NSCA
Comme l'on vient de le voir NRPE est déclenché à l'initiative du serveur Nagios. Ce mode de fonctionnement peut poser problème, par exemple dans le cas ou les machines à surveiller son derrières un réseau sécurisé par un Firewall ou si le processus à surveiller demande une fréquence d'exécution très courte. Le plugin NSCA répond à ce problème en proposant l'exécution de plugins passifs sur les machines à surveiller.
page34image376
Ici, c'est donc le daemon NSCA qui va envoyer l'information au serveur Nagios. On peut comparer cette fonction à un TRAP SNMP.
Et sous Windows ?
Les plugins NRPE et NSCA ne sont disponibles que pour Linux et Mac OS X. Si vous souhaitez surveiller des machines sous Windows (il vaut mieux les surveiller de prêt ces bêtes là...) , il va falloir utiliser le plugin NSClient.
Quelques exemples de plugins Nagios
Quelques exemples de services pour Nagios. N'hésitez pas à donner d'autres exemples via les commentaires ou ma fiche de contact. J'intégrerai les exemples les plus pertinents au billet.
superviser un serveur Web (HTTP)
superviser un serveur Web sécurisé (HTTP over SSL)
superviser un serveur de messagerie (mail)
superviser un serveur VoIP (sip)
superviser un serveur de fichiers (samba)
superviser un serveur annuaire (LDAP)
superviser un serveur de base de données (mySQL ou pgSQL) superviser un serveur réseau (DHCP et DNS)
supervision de disques RAID (carte hardware HP Proliant)
supervision de disques RAID 1 logiciel sous FreeBSD
supervision d'un serveur Asterisk (suivre ce lien)
supervision d'un trunk IAX sur un serveur Asterisk
Superviser un serveur Web
Nous utilisons pour cela le plugin check_http qui permet de tester si un serveur HTTP est bien lancé sur la machine à superviser.
Exemple:
       define command{
             command_name check_http
             command_line $USER1$/check_http -I $HOSTADDRESS$ $ARG1$
}
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
}
alias Serveur Web
address 192.168.0.100
       define service{
             use generic-service
             host_name monbeauserveur
             service_description HTTP
             check_command check_http
}
Le plugin utilise par défaut une requête sur le port TCP/80. Pour changer ce port, vous pouvez utiliser l’option -p et créer une nouvelle commande (à utiliser dans le check_command de votre nouveau service):
       define command{
             command_name check_http_8080
             command_line $USER1$/check_http -I $HOSTADDRESS$ $ARG1$-p 8080
}
Superviser un serveur Web sécurisé
Si votre serveur Web est sécurisé avec le protocole SSL. Il faut créer une nouvelle commande basée sur check_http.
Exemple:
       define command{
             command_name check_http
             command_line $USER1$/check_http -S -I $HOSTADDRESS$ $ARG1$
}
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur Web
             address 192.168.0.100
}
       define service{
             use generic-service
}
host_name monbeauserveur
service_description HTTPs
check_command check_https
Superviser un serveur de messagerie
Pour surveiller un serveur Mail proposant les protocoles SMTP, POP3 et IMAP (merciDovecot), nous allons utiliser les plugins check_smtp, check_pop et check_imap.
Exemple:
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur de messagerie
             address 192.168.0.100
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveur
             service_description SMTP
             check_command check_smtp
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveurmail
             service_description POP
             check_command check_pop
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveurmail
             service_description IMAP
             check_command check_imap
}
Superviser un serveur Asterisk
Pour surveiller un serveur SIP (par exemple votre serveur Asterisk), nous allons utiliser le plugin check_sip. n’étant pas fourni en standard, il faut d’abord l’installer puis le configurer avant de pouvoir l’utiliser comme service.
Installation:
      cd /usr/src
      wget http://www.bashton.com/downloads/nagios-check_sip-1.2.tar.gz
      tar zxvf nagios-check_sip-1.2.tar.gz
      cd nagios-check_sip-1.2
      cp check_sip /usr/local/nagios/libexec/
      chown apache:nagios /usr/local/nagios/libexec/check_sip
Configuration (à ajouter dans votre fichier commands.cfg de Nagios):
       ###### SIP #####
       define command{
command_name check_sip
command_line $USER1$/check_sip -H $HOSTADDRESS$ -u sip:user@mondomaine.com

}
Il faut penser à mettre un nom d’utilisateur SIP valide après l’option -u. Et enfin un exemple de service:
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur SIP
             address 192.168.0.100
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveur
             service_description SIP
             check_command check_sip
}
Superviser un serveur de fichiers
Un serveur de fichier peut se baser sur de nombreux protocoles. Nous allons nous focaliser sur un serveur Windows ou Linux (avec Samba), souvent utilisé en entreprise grâce au protocole SMB.
Configuration (à ajouter dans votre fichier commands.cfg de Nagios):
       ###### SMB #####
       define command{
}
command_name check_smb
command_line $USER1$/check_tcp -H $HOSTADDRESS$ -p 445
Et enfin un exemple de service:
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur de fichiers
             address 192.168.0.100
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveur
             service_description SMB
             check_command check_smb
}
Superviser un serveur LDAP
Un serveur est souvent le coeur d'un système d'information. C'est donc un poihnt critique à surveiller dans Nagios. Nous allons pour celà utiliser le service check_ldap qui prend en paramètres l'adresse du serveur LDAP ainsi que le DN à tester.
Configuration (à ajouter dans votre fichier commands.cfg de Nagios):
       ###### LDAP #####
       define command{
             command_name check_ldap
             command_line $USER1$/check_ldap -H $HOSTADDRESS$ -b $ARG1$
}
Exemple de service:
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur LDAP
             address 192.168.0.100
       }
       define service{
}
use generic-service
host_name monserveur
service_description LDAP
check_command check_ldap!"dc=mondomaine,dc=com"
Superviser un serveur de base de données
MySQL et pgSQL sont des serveurs de base de données open-source très répandus. Il existe donc deux plugins spécifiques check_mysql et check_pgsql disponible en standard avec Nagios. Personnellement, je n'utilise pas ces deux plugins car ils peuvent présenter une faille dans votre réseau. En effet, il utilise une requête SQL nécessitant un login/password. Hors ce couple apparaîtra dans la liste des processus lors de l'éxecution du plugin par Nagios. Je préfère donc utiliser des plugins basés sur check_tcp.
Configuration (à ajouter dans votre fichier commands.cfg de Nagios):
       ###### SQL #####
       define command{
             command_name check_pgsql
             command_line $USER1$/check_tcp -H $HOSTADDRESS$ -p 5432
}
       define command{
             command_name check_mysql
             command_line $USER1$/check_tcp -H $HOSTADDRESS$ -p 3306
}
Exemple de service:
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur MYSQL
             address 192.168.0.100
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveur
             service_description MYSQL
             check_command check_mysql
}
Superviser un serveur réseau
DHCP et DNS sont la base de votre infrastructure réseau. Nous allons donc utiliser les pluginscheck_dns et check_dhcp pour les surveiller de prêt.
Configuration (à modifier dans votre fichier commands.cfg de Nagios):
       ###### DNS #####
       define command{
             command_name check_dns
             command_line $USER1$/check_dns -H www.google.fr -s $HOSTADDRESS$
}
       ###### DHCP #####
       define command{
             command_name check_dhcp
             command_line  $USER1$/check_dhcp -s $HOSTADDRESS$
}
Pour le check_dns, Je vous conseille de mettre un serveur qui ne risque pas de disparaître du jour au lendemain dans les DNS mondiaux en paramètre -H.
Exemple de service DNS:
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur DNS
             address 192.168.0.100
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveur
             service_description DNS
             check_command check_dns
}
Exemple de service DHCP:
       define host{
             use generic-host
             host_name monserveur
             alias Serveur DHCP
             address 192.168.0.100
}
       define service{
             use generic-service
             host_name monserveur
             service_description DHCP
             check_command check_dhcp
}
Supervision de disques RAID hardware HP Proliant
Le but est de surveiller le bon état des disques RAID d'un serveur HP Proliant sour FreeBSD. Nous allons passé par un script lancé par NRPE.
Configuration à faire sur le serveur ou se trouve les disques RAID:
      cd /usr/local/libexec/nagios/
      wget http://www.klintrup.dk/soren/proliant/check_smartarray.sh
      chmod 555 check_smartarray.sh
Il faut également modifier ce script pour qu'il soit exécutable par l'utilisateur Nagios (le user utilisé par NRPE).
Ligne 6> PATH="/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin:/usr/local/bin"
Ligne 7> DEVICES="$(sudo camcontrol devlist|grep "COMPAQ RAID"|sed - Ee 's/.*(pass[0-9]{1,3}).*/\1/')"
Ligne 14> DEVICENAME="$(sudo camcontrol devlist|grep ${DEVICE}|sed - Ee 's/.*(da[0-9]{1,3}).*/\1/')"
Ligne 15> DEVICESTRING="$(sudo camcontrol inquiry ${DEVICE} -D|sed -n -e 's/ ^[^<]*<\([^>]*\)>.*$/\1/p')"

Puis enfin ajouter la ligne suivante au fichier /usr/local/etc/sudoers:
      nagios ALL = NOPASSWD: /sbin/camcontrol
Edition du fichier /usr/local/etc/nrpe.cfg en ajoutant la ligne suivante:
      command[check_raid]=/usr/local/libexec/nagios/check_smartarray.sh
Redémarrage du process NRPE:
      /usr/local/etc/rc.d/nrpe2 restart
Configuration de Nagios, avec un nouveau service pour surveiller les disques RAID:
define service{
       use
generic-service
monserveuravecduraid
RAID
check_nrpe!check_raid
}
host_name
service_description
check_command
Supervision de disques RAID 1 logiciel sous FreeBSD
Le but est de surveiller le bon état des disques RAID 1 logiciel d'un serveur sous FreeBSD.
On commence par configurer le serveur ou se trouve les disques RAID. Pour permettre le user nagios à lancer la commande de surveillance des disques RAIS, on doit ajouter la ligne suivante au fichier /usr/local/etc/sudoers:
      nagios ALL= NOPASSWD: /sbin/gmirror status
Edition du fichier /usr/local/etc/nrpe.cfg en ajoutant la ligne suivante:
       command[check_raid]=/usr/local/bin/sudo /sbin/gmirror status | tail +2
Redémarrage du process NRPE:
      /usr/local/etc/rc.d/nrpe2 restart
Configuration de Nagios, avec un nouveau service pour surveiller les disques RAID:
       define service{
             use
             host_name
             service_description
             check_command
}
Supervision d'un trunk IAX sur un serveur Asterisk
Quand vous voulez relier deux serveurs Asterisk entre eux, il faut utiliser un trunk IAX. Un trunk IAX est en fait un tunnel UDP (port 4569). Si vous voulez vérifier qu'un serveur Asterisk est apte à recevoir un trunk IAX, il faut lui envoyer une commande "POKE" sur le port UDP/4569, il répondra normalement par un "PONG".
Le script check_iax permet d'automatiser ce test. Une fois le script compilé (il est écrit en C) et installé dans le répertoire /usr/local/nagios/libexec, il faut créer la commande dans Nagios:
       # 'check_iax' command definition, 800ms WARNING, 1000ms CRITICAL
       define command{
command_name check_iax
command_line $USER1$/check_iax -H $HOSTADDRESS$ -w 800 -c 1000

}
Ensuite, il ne reste plus qu'a définir un service associé à une machine hébergeant le serveur
generic-service
monserveuravecduraid
RAID
check_nrpe!check_raid
Asterisk.
define service{
use generic-service host_name asterisk service_description IAX trunk check_command check_iax

}
Superviser l’espace disque avec Nagios via SNMP
page44image2840
Voici une méthode simple rapide et efficace (enfin plus rapide à mettre en place que NRPE) pour surveiller l'espace disque disponible de ses machines Linux/BSD/Windows à partir de Nagios en utilisant le protocole SNMP.
Les pré-requis sont les suivants:
  • ●  avoir un Nagios correctement installé
  • ●  la machine à surveiller doit héberger un serveur SNMP dont la configuration permette au serveur Nagios de lire les informations (l'accès read-only v1/v2 de SNMP est suffisant)
  • ●  suivre la suite de ce billet Configuration de la machine à surveiller
    Après avoir installé et configuré son serveur SNMP, il faut ajouter la ligne suivante au fichier de configuration snmpd.conf (la localisation de ce dernier est os dépendant):
    disk / 100000
    PS: le deuxième paramètre permet de fixer le seuil en dessous duquel une alerte SNMP est remontée. Il n'est pas très important pour nous car c'est Nagios qui va générer cette alerte avec nos propres valeurs.
    On doit bien sûr relancer le service snmpd pour lire la configuration, par exemple:
page44image12616 page44image12784
       /etc/init.d/snmpd restart
Configuration du serveur Nagios
La première chose à faire est de vérifier que l'on arrive bien à récupérer les informations SNMP sur la machine à surveiller (d'adresse IP 192.168.0.200 dans notre exemple). Pour cela on peut utiliser la commande suivante:
       snmpget -v 1 -c public 192.168.0.200 .1.3.6.1.4.1.2021.9.1.9.1
       UCD-SNMP-MIB::dskPercent.1 = INTEGER: 32
La commande a réussi. On a bien récupéré la valeur 32 par SNMP. Donc On a 32% d'espace disque occupé sur le disque de la machine 192.168.0.200.
On configure Nagios de la manière suivante, on édite le fichier commands.cfg:
       #################
       # check_snmp_disk
       #################
       # Check free disk space using SNMP (add the "disk 1000000" line to the
       snmpd.conf)
       define command{
command_name check_snmp_disk
command_line $USER1$/check_snmp -H $HOSTADDRESS$ -
o .1.3.6.1.4.1.2021.9.1.9.1 -C $ARG1$ -w $ARG2$ -c $ARG3$ -u "% used" }

Puis on configure le service pour la machine à surveiller (dans un autre fichier comme par exemple services.cfg):
page45image10272
       define service{
             use
             host_name
             service_description
             check_command
}
La fonction check_snmp_disk prend 3 paramètres:
le nom de la communauté SNMP (public)
le seuil au dessus duquel un warning est généré par Nagios (90%) le seuil au dessus duquel un error est généré par Nagios (95%)
Il ne reste plus qu'a relancer Nagios pour prendre en compte la configuration !
generic-service
    Ma_Machine_192.168.0.200
       DISK SPACE
       check_snmp_disk!public!90!95
Surveiller vos espaces disques SMB avec Nagios
Nous allons voir dans ce chapitre une petite astuce pour surveiller facilement avec Nagios, l'espace disque disponible sous ses serveurs Windows ou Samba (protocole SMB).
La première chose à faire est de tester le plugin en ligne de commande. Par exemple pour surveiller l'espace disque monpartage du serveur monserveur (\\monserveur\monpartage) en utilisant le couple login/password monuser/monpassword:
        /usr/local/nagios/libexec/check_disk_smb -H monserveur -s monpartage -u monlogin -p monpassword
Il est possible que vous rencontriez l'erreur suivante sous Ubuntu:
       Can't exec "//monserveur/monpartage": No such file or directory at /usr/local/
       nagios/libexec/check_disk_smb line 166.
       Use of uninitialized value $res in split at /usr/local/nagios/libexec/
       check_disk_smb line 172.
       Use of uninitialized value $_ in pattern match (m//) at /usr/local/nagios/
       libexec/check_disk_smb line 180.
       Result from smbclient not suitable
Dans ce cas, je vous conseille la lecture de cette discussion dans le forum pour corriger le problème.
On commence par éditer le fichier commands.cfg pour ajouter le plugin:
define command{
command_name check_disk_smb
command_line $USER1$/check_disk_smb -H $HOSTADDRESS$ -s $ARG1$ -u $ARG2$ -p $ARG3$
}
Puis on utilisera la définition de service suivante (à mettre par exemple dans le fichier objects/ servers.cfg):
       define service{
             use
             host_name
             service_description
             check_command
             monpassword
}
Un alerte d'avertissement (warning) sera générée si l'espace disque est inférieur à 15%, une alerte critique (critical) si cette valeur passe à 5%.
generic-service
monserveur
Disk space
check_disk_smb!servernas!monpartage!monuser!
Surveiller les interfaces de son Cisco avec Nagios
Qui veut surveiller l'état des interfaces de ses routeurs Cisco doit obligatoirement se plonger dans l'arborescence des MIB SNMP. Heureusement, Patrick Proy a eu la bonne idée d'intégrer dans un seul et même script Perl toutes les fonctions pour répondre à ce besoin. Nous allons dans ce chapitre voir comment installer et tester le plugin check_snmp_int.pl puis configurer Nagios pour prendre en compte ce nouveau plugin.
Installation du plugin
Il faut dans un premier temps se rendre dans le répertoire ou les plugin Nagios sont stockés (/ usr/local/libexec/nagios par exemple) puis y télécharger la dernière version du plugin (1.4.8 au moment de l'écriture de ce billet):
       cd /usr/local/libexec/nagios
       wget http://nagios.manubulon.com/check_snmp_int.pl
Ensuite on le rend executable par Nagios:
       chown nagios:nagios check_snmp_int.pl
       chmod 555 check_snmp_int.pl
Enfin on vérifie que l'utilisateur Nagios (ou celui qui doit lancer Nagios) peut exécuter ce script:
su - nagios
nagios> /usr/local/libexec/nagios/check_snmp_int.pl -h
... la syntaxe va s'afficher ...
nagios> exit
Si vous avez une erreur lors de l'éxécution du script, cela peut être dû à l'absence des pré- requis suivants sur votre système:
Perl doit être installé dans le répertoire /usr/bin/perl
La librairie Perl nommée Net::SNMP doit être installé (via CPAN)
Le fichier 'utils.pm doit être présent dans le répertoire des plugins Nagios
Test du plugin
Nous allons dans un premier temps chercher la liste des interfaces réseau du routeur Cisco (ou autre compatible avec MIB-2 standard) à superviser:
        /usr/local/libexec/nagios/check_snmp_int.pl -H <adresseIPdurouteur> -C public -n zzzz -v
       Alarm at 15 + 5
       SNMP v1 login
       Filter : zzzz
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.26, Desc : Async54
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.28, Desc : Async56
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.18, Desc : Async46
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.12, Desc : Async40
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.31, Desc : Async59
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.19, Desc : Async47
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.22, Desc : Async50
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.34, Desc : Async62
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.13, Desc : Async41
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.23, Desc : Async51
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.4, Desc : Null0
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.35, Desc : Loopback0
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.30, Desc : Async58
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.5, Desc : Async33
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.11, Desc : Async39
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.1, Desc : Ethernet3/0
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.39, Desc : Virtual-Access2
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.14, Desc : Async42
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.37, Desc : Virtual-Template1
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.16, Desc : Async44
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.20, Desc : Async48
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.17, Desc : Async45
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.29, Desc : Async57
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.36, Desc : Tunnel0
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.3, Desc : Serial3/1
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.25, Desc : Async53
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.2, Desc : Serial3/0
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.7, Desc : Async35
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.33, Desc : Async61
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.9, Desc : Async37
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.6, Desc : Async34
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.15, Desc : Async43
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.10, Desc : Async38
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.27, Desc : Async55
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.32, Desc : Async60
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.8, Desc : Async36
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.21, Desc : Async49
       OID : 1.3.6.1.2.1.2.2.1.2.24, Desc : Async52
Il faut ensuite noter le nom système des interfaces à surveiller (par exemple Serial 3/0 etSerial 3/1 dans mon cas).
Puis on lance ensuite la commande pour vérifier l'état de l'interface Serial 3/0:
        /usr/local/libexec/nagios/check_snmp_int.pl -H <adresseIPdurouteur> -C public -n "Serial3/0" -r
       Serial3/0:UP:1 UP: OK
On a donc maintenant la commande à éxécuter, il ne reste plus qu'a l'intégrer dans notre configuration de Nagios.
Configuration de Nagios
On commence par se rendre dans le répertoire ou se trouve les fichiers de configuration de Nagios (/usr/local/etc/nagios par exemple):
       cd /usr/local/etc/nagios
Puis si vous êtes sous Nagios 3.x ou supérieur dans le sous-répertoire objects:
cd objects
Enfin on édite le fichier commands.cfg puis on y ajoute la section suivante:
       ###################
       # check_snmp_int.pl
       ###################
       # 'check_snmp_int.pl', vérifier l'état de l'interface reseau
       define command{
command_name check_snmp_int
command_line $USER1$/check_snmp_int.pl -H $HOSTADDRESS$ -C $ARG1$ -n $ARG2$ -r
}
On vient donc de créer une nouvelle commande Nagios qui appelera le plugin check_snmp_int avec deux paramètres:
$ARG1$: nom de la communauté SNMP à utiliser (public la plupart du temps) $ARG2$: nom de l'interface à superviser
Enfin , on ajoute un nouveau service pour le routeur Cisco à superviser (par exemple dans le fichier network.cfg):
define host{
use routeur

}
host_name cisco
alias
address
Routeur liaison WAN
   <adresseIProuteurcisco>
             generic-service
define service{
       use
}
host_name
service_description
check_command
cisco
LS 1
check_snmp_int!public!"Serial3/0"
Et si en plus je veux...
...surveiller la bande passante utilisée et envoyer une alerte si celle-ci dépasse un certain seuil ?
Il suffit de créer une nouvelle commande Nagios et d'utiliser l'option -k du plugin. Par exemple pour surveiller un interface Serial3/0 et emmettre une alerte de warning si débit dépasse 1.6 Mbps puis une alerte critique si ce dernier passe la barre des 1.9 Mbps ?
/usr/local/libexec/nagios/check_snmp_int.pl -H <adresseIPdurouteur> -C public -n "Serial3/0" -k -w 1600,1600 -c 1900,1900
Je vous laisse convertir cette commande système vers une commande Nagios, cela vous fera un bon exercice...
Détection des attaques DDOS avec Nagios
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Depuis l’affaire Wikileaks, les attaques réseau de type DDOS sont sous le feu de la rampe (et des médias). C'est une attaque assez difficile à détecter car contrairement à des attaques plus "classiques", elle se base sur le fait d'inonder la machine cible de requêtes venant d'un nombre important de machines zombies (c'est à dire infecté par un programme qui va lancer une attaque).
Nous allons dans ce billet voir comment utiliser Nagios pour envoyer des alertes en cas de détection d'une attaque de type DDOS SYN Flood.
Pour cela j'ai développé (sous licnce GPL v3) un plugin Nagios disponible à l'adresse suivante:
http://svn.nicolargo.com/nagiosautoinstall/trunk/check_ddos.pl
Installation du script
Il faut disposer d'un serveur Nagios correctement configuré. Puis exécuter les commandes suivantes:
       cd /usr/local/nagios/libexec
       sudo rm -f check_ddos.pl
       wget http://svn.nicolargo.com/nagiosautoinstall/trunk/check_ddos.pl
       chmod a+rx check_ddos.pl
       sudo chown nagios:nagios check_ddos.pl
Test du script:
       ./check_ddos.pl -w 50 -c 60
       No DDOS attack detected (5/50)
Configuration de Nagios
Pour ajouter un service de détection DDOS SYN Flood sur la machine locale (en clair pour vérifier les attaques DDOS vers le serveur hébergeant Nagios), il faut dans un premier temps éditer le fichier commands.cfg (par défaut dans le répertoire /usr/local/nagios/etc/objects) pour ajouter la nouvelle commande de detection DDOS SYN Flood:
       # check_ddos
       define command{
             command_name check_ddos
             command_line $USER1$/check_ddos.pl -w $ARG1$ -c $ARG2$
}
Puis il faut éditer le fichier localhost.cfg (qui se trouve également dans le répertoire /usr/local/ nagios/etc/objects):
       # Define a DDOS SYN Flood detection service
       # http://blog.nicolargo.com/?p=4100
       # Warning: >50 SYN_RECV
       # Critical: >70 SYN_RECV
       define service{
             use local-service
             host_name bilbo
             service_description DDOS SYN Flood detect
             check_command check_ddos!50!70
}
Nous venons ainsi de définir un service qui va émettre une alerte Warning quand le serveur aura plus de 50 connexions de type SYN_RECV ouvertes (plus de 70 pour une alerte Critical). Ces chiffrent sont bien sur à adapter selon les serveurs...
En bonus, si une alerte est généré, le plugin affiche le TOP 10 des adresses IP des machines zombies (pratique pour les bloquer avec des règles de Firewall Iptables).
Si vous souhaitez surveiller les attaques DDOS SYN Flood sur une autre machine, il faut utiliser le plugin NRPE qui va faire l'interface entre le serveur Nagios et le serveur à superviser.
Surveiller vos serveurs Windows avec Nagios
Voici un chapitre dédié aux lecteurs qui ont à administrer des machines sous Windows. Nous allons décrire l'installation de NSClient, un plugin permettant de récupérer un nombre important de d'informations à surveiller sur une machine Windows.
Comme les plugins NRPE et NSCA (disponible seulement sous Linux et Mac OS X), NSClient se base sur une architecture client/serveur. La partie cliente (nommée check_nt), doit être disponible sur le serveur Nagios. La partie serveur (NSClient++) est à installer sur chacune des machines Windows à surveiller.
Installation de check_nt
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Il y a de forte chance que le plugin check_nt soit installé par défaut sur votre serveur Nagios. Pour le vérifier, il faut se rendre dans le répertoire Nagios ou se trouve vos plugins (/usr/lib/ nagios/plugins sur Fedora, /usr/local/nagios/plugins sur Ubuntu).
       # cd /usr/lib/nagios/plugins
       # ls check_nt
       check_nt
Si ce n'est pas le cas, il suffit de l'installer grâce aux commandes suivantes:
       Fedora:
       # sudo yum install nagios-plugins-nt
       Ubuntu:
       # sudo apt-get install nagios-plugins-nt
Installation de NSClient++
Remarque: cette opération est à faire sur l'ensemble des PC Windows à surveiller.
La première chose à faire est de télécharger la dernière version (0.2.5e ou supérieure) à l'adresse suivante: Sourceforge de NSClient++. Ensuite il faut:
  • ●  "dézipper" le client dans le répertoire c:\nsclient
  • ●  ouvrir une commande DOS (cmd.exe)
  • ●  puis entrer les commandes suivantes:
    cd\nsclient
    nsclient++/install
  • ●  Ouvrir le gestionnaire des services et vérifier que le service est autorisé à "Interagir
    avec le bureau"
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Editer le fichier c:\nsclient\NSC.INI en:
décommentanttouslesmoduleslistédanslasection[modules]sauf CheckWMI.dll et RemoteConfiguration.dll
décommentantlaligneallowed_hostsdanslasection[Settings]eteny ajoutant l'adresse du serveur Nagios.
puis entrer les commandes suivantes dans votre fenêtres DOS: cd\nsclient
nsclient++/start
Pour tester que l'installation à bien marché, le plus simple est de faire un test depuis le serveur
Nagios. Pour cela, il faut:
# cd /usr/lib/nagios/plugins
# ./check_nt -H
IPMACHINEWINDOWS -v CLIENTVERSION -p 12489
Si tout ce passe bien, le client doit envoyer la version de NSClient (0.2.5e)

Si cela ne fonctionne pas, il faut peut être vérifier que la requête (TCP sur port 12489) n'est pas bloqué par un Firewall.
Configuration de Nagios pour surveiller vos machines Windows
Une fois le client et le serveur installé, il faut configurer Nagios de la manière suivantes. Il faut dans un premier temps éditer votre fichier de configuration des hosts (hosts.cfg par défaut) et y ajouter votre machine Windows:
       define host {
             use generic-host
host_name billgates
alias Ma machine Win address 192.168.6.66

}
Puis ajouter les services offerts par NSClient (dans le fichier services.cfg):
       # Affiche la version du NSClient
       define service {
             use generic-service
             host_name billgates
             service_description VERSION
             check_command check_nt!CLIENTVERSION
}
       # Temps écoulé depuis le dernier reboot (uptime)
       define service {
             use generic-service
             host_name billgates
             service_description UPTIME
             check_command check_nt!UPTIME
}
       # Charge CPU
       # WARNING si charge > 80% pendant plus de 5 minutes
       # CRITICAL si charge > 90% pendant plus de 5 minutes
       define service {
             use generic-service
             host_name billgates
             service_description CPU
             check_command check_nt!CPULOAD!-l 5,80,90
}
       # Etat de la mémoire vive libre
       # WARNING si mémoire > 80%
       # CRITICAL si mémoire > 90%
       define service {
             use generic-service
             host_name billgates
             service_description MEM
             check_command check_nt!MEMUSE!-w 80 -c 90
       }
       # Etat de la mémoire disque libre (sur disque c:)
# WARNING si mémoire > 80%
# CRITICAL si mémoire > 90%
define service {
}
use generic-service
host_name billgates
service_description DISK
check_command check_nt!USEDDISKSPACE!-l c -w 80 -c 90
Il est également possible de surveiller l'état d'un service (SERVICESTATE) ou d'un processus (PROCSTATE).
Surveiller vos serveurs GNU/Linux avec Nagios
Installation de NRPE depuis les sources
Afin de disposer de la dernière version de NRPE (le plugin pour superviser vos serveurs GNU/Linux, BSD ou Mac OS X sous Nagios), il est parfois nécessaire de la compiler depuis les sources. Voici donc une simple procédure pour installer NRPE 2 et les plugins Nagios "standards" sous une distribution GNU/Linux.
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Récupération des sources
Nous partons, bien sûr, sur l'hypothèse ou votre machine cible (c'est à dire celle ou vous aller compiler NRPE) dispose des logiciels de développement de base (configure, make, gcc...).
Si votre machine dispose d'un accès internet, vous pouvez saisir les commandes suivantes (en remplacent les numéros de versions par les dernières disponibles):

wget http://surfnet.dl.sourceforge.net/sourceforge/nagios/nrpe-2.12.tar.gz
wget http://heanet.dl.sourceforge.net/sourceforge/nagiosplug/nagios-plugins-1.4.13.tar.gz

Préalablement à l'installation de NRPE, il faut créer un utilisateur 'nagios' sur votre machine:
adduser nagios
Pour des raisons de sécurité, il est préférable que cet utilisateur n'est pas de shell:

       vipw
       Remplacer la ligne:
       nagios:x:500:500::/home/nagios:/bin/bash
       Par:
       nagios:x:500:500::/home/nagios:/bin/noshell
Installation de NRPE
On lance la fameuse séquence:
       tar zxvf nrpe-2.12.tar.gz
       cd nrpe-2.12
       ./configure
       make all
make install
Lors de la compilation il est possible qu'il manque des dépendances. Par exemple, si vous avez le message suivant:
       checking for SSL headers... configure: error: Cannot find ssl headers
Il faut installer les librairies SSL (libssl-dev sous Ubuntu):
       apt-get install libssl-dev
Installation des plugins Nagios standards
Pareil que miguel...:
       tar zxvf nagios-plugins-1.4.13.tar.gz
       cd nagios-plugins-1.4.13
       ./configure
       make install
Puis une initialisation du script de configuration (/usr/local/nagios/etc/nrpe.conf):
       mkdir /usr/local/nagios/etc
       cp sample-config/nrpe.cfg /usr/local/nagios/etc
Correction des droits sur les fichiers
De base, les plugins sont installés avec les droits de l'utilisateur qui à lancé la compilation. Pour être sûr que NRPE puisse lancer les plugins, on doit saisir la commande suivante:
       chown -R nagios:nagios /usr/local/nagios/
Lancement automatique au démarrage
Un script standard est fourni dans les sources:
       cp init-script /etc/init.d/nrpe
       chmod 755 /etc/init.d/nrpe
Surveiller vos serveurs Linux avec Nagios et NRPE
Suite à l'introduction sur les greffons Nagios, voici une simple procédure pour mettre en place le monitoring de serveurs sous Linux (voir ce billet pour des serveurs BSD ou Mac OS X) à partir de Nagios en utilisant le plugin NRPE.
Sur votre serveur Nagios...
... il faut installer le plugin NRPE. Pour cela, le plus simple est de faire confiance à votre gestionnaire de paquets.
Sous Fedora, la commande suivante devrait suffire:
       sudo yum install nagios-plugins-nrpe
Sous Ubuntu/Debian:
page58image9904
       sudo apt-get install nagios-nrpe-plugin
Il faut également vérifier que la définition du plugin est bien présente dans le fichier de configuration des commandes (commands.cfg):
       ...
       ######
       # NRPE
       ######
       # 'check_nrpe' command definition
       define command{
             command_name check_nrpe
             command_line $USER1$/check_nrpe -H $HOSTADDRESS$ -c $ARG1$
}
Sur votre serveur Linux à surveiller...
La procédure est un peu plus longue. Il faut d'abord installer le daemon NRPE et les plugins Nagios (qui vont être lancés localement par le daemon NRPE):
Sous Fedora:
       # sudo yum install nrpe
       # sudo yum install nagios-plugins-all
Sous Ubuntu/Debien:
       # sudo apt-get install nagios-nrpe-server
       # sudo apt-get install nagios-plugins
Puis éditer le fichier /etc/nagios/nrpe.cfg pour modifier la ligne suivante:
...
allowed_hosts =
Mettre ici l'adresse IP de votre serveur Nagios ...
On automatise le lancement du daemon au démarrage du serveur avec la commande:
       # chkconfig --add nrpe
On ajoute une règle pour autoriser le Firewall IPtable à laisser passer les requêtes NRPE (à adapter selon vos règles):
       # iptables -I RH-Firewall-1-INPUT 10 -p tcp --dport 5666 -j ACCEPT
Il ne reste plus qu'à lancer le daemon: Sous Fedora:
       # service nrpe start
Sous Ubuntu/Debien:
       # /etc/init.d/nagios-nrpe-server start
On teste la communication...
Pour tester que la communication entre le serveur Nagios et le serveur à surveiller se passe bien, il suffit de se rendre dans le répertoire des plugins (/usr/lib/nagios/plugins) de Nagios et de tester le plugin NRPE:
       # ./check_nrpe -H Adresse_IP_du_serveur_Linux
       NRPE v2.7
Si tout est OK, cette commande devrait renvoyer la version du daemon NRPE. Vous pouvez tester directement les plugins avec la commande suivante (exemple donnée pour un check de la charge):
       # ./check_nrpe -H Adresse_IP_du_serveur_Linux -c check_load
On configure Nagios...
La dernière étape consiste à modifier les fichiers de configuration de Nagios pour intégrer le monitoring du/des serveur Linux. Il faut dans un premier temps éditer votre fichier de configuration des hosts (hosts.cfg par défaut) et y ajouter votre machine Linux:
       define host {
             use generic-host
             host_name linus
             alias Ma machine Linux
             address 192.168.0.7
}
Puis ajouter les services offerts par NRPE (dans le fichier services.cfg), quelques exemples:
# Charge CPU
define service{
}
use generic-service
host_name remotehost
service_description CPU Load
check_command check_nrpe!check_load
       # Memoire
       define service{
             use generic-service
             host_name remotehost
             service_description Memory
             check_command check_nrpe!check_mem
}
Pour ajouter des nouveaux plugins executable par NRPE, il faut éditer le fichier /etc/nagios/ nrpe.cfg et ajouter une ligne par service:
       ...
       command[check_disk]=/usr/lib/nagios/plugins/check_disk -w 20 -c 10 -p /dev/hda
       ...
Ne pas oublier de relancer le daemon quand on change le fichier de configuration (nrpe.cfg):
       # service nrpe restart
Il est bien entendu possible d'écrire son propre plugin Nagios et de le faire exécuter par NRPE. Surveiller la mémoire de vos serveurs avec Nagios
Voici un petit billet de plus sur Nagios. Nous aborderons le sujet de la supervision à distance de la mémoire vive (RAM) de nos serveurs.
Nous allons pour cela utiliser deux plugins, le premier est NRPE (il permet de lancer des commandes à distance sur d'autres machines), le second est un script permettant d'obtenir un état de la mémoire vive à un instant "t".
Nous utiliserons donc le schéma suivant:
page62image552
Installation de NRPE
Ce premier plugin doit être installé sur le serveur Nagios et sur toutes les machines à superviser.
Pour une procédure d'installation sous GNU/Linux, lire
ce billet. Si vous voulez surveiller des machines FreeBSD, lire celui là.
A ce stade vous devez donc avoir un plugin NRPE opérationnel entre votre serveur Nagios et les machines à surveiller.
Installation du plugin de supervision de la mémoire
Il existe un grand nombre de méthodes pour obtenir la mémoire libre sur une machine. Personnellement j'utilise les deux scripts suivants selon que je sois:
sous Linux: check_memory
ou sous FreeBSD: check_mem
Mais, si le coeur vous en dit, vous pouvez écrire vous-même le plugin le plus adapté à votre système (Windows, Unix divers et varié...).
Une fois connecté sur votre machine à superviser, il faut mettre le plugin dans le répertoire /usr/ local/libexec/nagios/ et lui donner les droits en lecture et exécution:
       cp ./check_memory.pl /usr/local/libexec/nagios/
       chmod 555 /usr/local/libexec/nagios/check_memory.pl
Vous pouvez tester localement le plugin grâce la commande suivante:
       /usr/local/libexec/nagios/check_memory.pl -f -w 90 -c 50
       Memory WARNING - 87.5% (1879588864 kB) free |pct=87.5
page62image11608
Configuration de NRPE pour prendre en compte le script check_memory
Toujours sur la machine cible, il faut éditer le fichier de configuration de NRPE pour y ajouter la définition du plugin check_memory:
       vi /usr/local/etc/nrpe.cfg
       ...
       command[check_mem]=/usr/local/libexec/nagios/check_memory.pl -f -w 30 -c 15
       ...
Dans la configuration ci-dessus, on demande à check_memory de déclencher une alerte (warning) si la mémoire passe en dessous des 30% et une erreur (critical) si elle descend en dessous des 15%. Avous d'adpater ces valeurs selon vos besoins. Pour que NRPE prenne en compte la nouvelle configuration il faut relancer le daemon:
       Sous Linux:
             service nrpe2 restart
ou
             /etc/init.d/nrpe2 restart
       Sous FreeBSD:
             /usr/local/etc/rc.d/nrpe2 restart
Configuration du serveur Nagios
Il ne reste plus qu'à modifier la configuration du serveur Nagios pour ajouter le service à superviser, voici un exemple:
       # Mon serveur
       define host{
use generic-host host_name monserveur
       alias
       address
}
define service{
Mon beau serveur
       192.168.0.200
}
use
host_name
service_description
check_command
generic-service
monserveur
Memoire vive
check_nrpe!check_mem
Et voila le résultat:
page64image1112

THE END ! 

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